Parmi
les nombreuses passions qui m’animent, figurent l’attrait de la belle écriture
et l’intérêt pour la chose politique.
La
politique pour ce qu’elle véhicule d’idées, de choix, de valeurs appelés, qu’on
le veuille ou non, à avoir une incidence sur nos vies. Car comme je me plais à
le faire remarquer à ceux qui me disent « Oh, moi je ne m’intéresse pas à
la politique » : même si vous ne vous intéressez pas à la politique, la
politique s’intéressera à vos vies !
La
politique aussi pour son aspect « comédie humaine » avec les luttes de pouvoir et les trucs et astuces
dont usent les personnages de ce microcosme pour parvenir aux sommets ou s’y
maintenir, en tentant de nous convaincre que c’est uniquement pour notre bien
et jamais, ô grand jamais, pour bénéficier aussi d’une position avantageuse et
pour flatter leur ego.
Oui,
j’aime la belle écriture et la politique…
Puis
un beau jour je me suis dit : Pourquoi donc ne pas tenter de marier ces
deux centres d’intérêt ?
C’est
ainsi que sont nés ces « Sonnets politiques » qui sous la forme
poétique et chantante du sonnet classique dressent de petits portraits humoristiques,
caustiques, satiriques, voire un brin irrévérencieux mais néanmoins, à leur manière, fins
analystes de la situation politique du moment.
Un
peu dans l’esprit, toutes proportions gardées, des libelles ou pamphlets de
l’Ancien régime.
J’espère
que vous prendrez autant de plaisir à les lire que j’en eus à les composer.
Et
je serais heureux de partager vos réactions, par exemple à l’adresse laplumecitoyenne@gmail.com
-------------------------------------------------------------
L'affaire Benalla qui éclate en Juillet 2018
Sous la forme originale du sonnet poétique
Avant,
dans les mois à venir, de revisiter en sonnets certains moments des
quinquennats Sarkozy et Hollande, je vous propose de débuter par une affaire
récente qui a fort animé le mois de juillet 2018 : l’affaire Benalla.
Une
affaire qui, outre la dérive personnelle d’un jeune ambitieux, semble bien
montrer comment le système Macron, parti de presque rien, s’est bâti aussi en
s’appuyant sur de tels individus, comment de tels protégés ont pu se croire
intouchables, comment nulle sanction sérieuse ne paraît avoir été prise,
comment personne ne semble avoir osé mettre « le maître » en garde
contre les conséquences fâcheuses d’une telle attitude.
Comment
ce « nouveau monde » dont tant se vantent les macronistes peut parfois
avoir ainsi de furieuses ressemblances avec les plus mauvais côtés du supposé ancien
monde !
PREMIER MAI
Un jeune homme pressé du nom de Benalla
Avait jugé utile pour booster sa carrière
De bien mettre ses pas, sans faire de manière,
Dans ceux de l’homme qui vers l’Elysée s’en alla.
En se faisant passer de la gent policière,
Ce qu’un journal curieux au monde déballa.
Mais n’avait pris vraiment nulle sanction notable.
Préférant les courbettes au courage véritable.
Après cette entrée en matière, je vous propose de nous retrouver aux environs du 15 août pour revivre, en sonnet, la fameuse soirée du "Fouquet's" inauguratrice, à sa manière, du quinquennat Sarkozy en mai 2007.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire