lundi 6 août 2018


Parmi les nombreuses passions qui m’animent, figurent l’attrait de la belle écriture et l’intérêt pour la chose politique.

La politique pour ce qu’elle véhicule d’idées, de choix, de valeurs appelés, qu’on le veuille ou non, à avoir une incidence sur nos vies. Car comme je me plais à le faire remarquer à ceux qui me disent « Oh, moi je ne m’intéresse pas à la politique » : même si vous ne vous intéressez pas à la politique, la politique s’intéressera à vos vies !

La politique aussi pour son aspect « comédie humaine » avec les  luttes de pouvoir et les trucs et astuces dont usent les personnages de ce microcosme pour parvenir aux sommets ou s’y maintenir, en tentant de nous convaincre que c’est uniquement pour notre bien et jamais, ô grand jamais, pour bénéficier aussi d’une position avantageuse et pour flatter leur ego.

Oui, j’aime la belle écriture et la politique…

Puis un beau jour je me suis dit : Pourquoi donc ne pas tenter de marier ces deux centres d’intérêt ?

C’est ainsi que sont nés ces « Sonnets politiques » qui sous la forme poétique et chantante du sonnet classique dressent de petits portraits humoristiques, caustiques, satiriques, voire un brin irrévérencieux  mais néanmoins, à leur manière, fins analystes de la situation politique du moment.

Un peu dans l’esprit, toutes proportions gardées, des libelles ou pamphlets de l’Ancien régime.

J’espère que vous prendrez autant de plaisir à les lire que j’en eus à les composer.

Et je serais heureux de partager vos réactions, par exemple à l’adresse laplumecitoyenne@gmail.com

 Et puis si cette lecture vous fut plaisante, n’hésitez pas à faire connaître ce site autour de vous !
 



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L'affaire Benalla qui éclate en Juillet 2018

Sous la forme originale du sonnet poétique


 
Avant, dans les mois à venir, de revisiter en sonnets certains moments des quinquennats Sarkozy et Hollande, je vous propose de débuter par une affaire récente qui a fort animé le mois de juillet 2018 : l’affaire Benalla.

Une affaire qui, outre la dérive personnelle d’un jeune ambitieux, semble bien montrer comment le système Macron, parti de presque rien, s’est bâti aussi en s’appuyant sur de tels individus, comment de tels protégés ont pu se croire intouchables, comment nulle sanction sérieuse ne paraît avoir été prise, comment personne ne semble avoir osé mettre « le maître » en garde contre les conséquences fâcheuses d’une telle attitude.

Comment ce « nouveau monde » dont tant se vantent les macronistes peut parfois avoir ainsi de furieuses ressemblances avec les plus mauvais côtés du supposé ancien monde !
 
 

                        PREMIER MAI

         Un jeune homme pressé du nom de Benalla
         Avait jugé utile pour booster sa carrière
         De bien mettre ses pas, sans faire de manière,
         Dans ceux de l’homme qui vers l’Elysée s’en alla.

         Grisé par le succès, tellement il s’emballa
         Qu’un jour de premier mai il franchit la barrière
         En se faisant passer de la gent policière,
         Ce qu’un journal curieux au monde déballa.

         L’on découvrit alors du prince nous gouvernant,
         Malgré force mensonges, qu’il fut tôt au courant
         Mais n’avait pris vraiment nulle sanction notable.

         Et que l’esprit de cour, même sans roi ni empereur,
         Retint les conseillers de lui dire son erreur,
         Préférant les courbettes au courage véritable.
 
 
 

 
 
Après cette entrée en matière, je vous propose de nous retrouver aux environs du 15 août pour revivre, en sonnet, la fameuse soirée du "Fouquet's" inauguratrice, à sa manière, du quinquennat Sarkozy en mai 2007.

 
 
 

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