mercredi 19 septembre 2018

Le 15 Mai 2012, jour de l'investiture officielle de François Hollande, les éléments météorologiques gâchent la fête. Politique, poésie et humour !

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                                                                                                                15 Mai 2012

Attention ! Le sonnet proprement dit figure après le petit texte de présentation.
 

Voir ce qui devait apparaître comme notre « jour de gloire » en partie gâché par des évènements extérieurs sur lesquels on n’a pas moindre prise constitue certes pour tout un chacun une expérience frustrante.

Mais lorsque s’appelant François Hollande, revenu de nulle part, là où cinq ans auparavant personne ou presque ne nous accordait la moindre chance d’atteindre notre objectif, l’on se retrouve malgré tout vainqueur de la plus prestigieuse élection, « la présidentielle ! », et que l’on s’apprête à vivre son jour d’investiture officielle, la frustration doit être encore plus vive.
 
Car, ce 15 Mai 2012, le Ciel… au sens météorologique du terme… s’en mêla.
Ce fut tout d’abord une ondée conséquente qui s’abattit sur Paris au moment où le tout nouveau président descendait debout dans une voiture décapotable l’avenue des Champs-Elysées. Images improbables d’un président trempé s’efforçant de garder le sourire.
 
Puis le soir même lorsque, ayant pris l’avion présidentiel pour  rendre visite à la chancelière allemande Angela Merkel (Ah, cette sorte de passage obligé pour nos présidents nouvellement élus de réserver leur tout premier déplacement à notre voisine d’outre-Rhin dans le but pensent-ils d’afficher l’importance qu’ils accordent à cet axe franco-allemand dont du reste on cherche parfois en vain l’utilité concrète !), l’orage se mit à sévir et que quelques coups de foudre frappèrent même le Falcon hollandais quelques minutes après le décollage.
Obligeant à un retour « à la case départ » pour changer d’avion par précaution.
De l’insolite, du totalement inédit donc pour débuter le quinquennat !

 

        
                     FUREURS CÉLESTES


       Enfin il savourait l’instant tant attendu
        Où, aux yeux du pays, il allait endosser
        L’habit présidentiel pour lequel tant bossé
        Si longtemps il avait, vers ce but tout tendu.

        Hélas ce jour de mai, fâcheux malentendu,
        Le ciel en rage s’en vint son triomphe fausser.
        Stoïque mais par l’ondée complètement saucé,
        D’offrir triste figure il s’était défendu.

        Puis quelques heures après, volant vers Angela,
        La malchance à nouveau sans pitié s’en mêla
        Sous forme de coups de foudre taquinant le fuselage.

        En telles fureurs célestes, peut-être même des astres
        Certains eurent tôt fait de voir comme présage
        D’un piètre quinquennat aux allures de désastre.

 
 
 
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Nous nous retrouverons le 29 Septembre pour poursuivre notre promenade politique, poétique et humoristique en sonnets avec l'évocation de ces fameux "Premiers de cordée" malencontreusement évoqués par Emmanuel Macron le 15 Octobre 2017.

 

 

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